À mes débuts, je faisais souvent comme ça :
une couleur de base, franche. Une forme nette. Et une autre couleur qui venait s’y poser, par envie, par contraste, parfois juste par jeu.
Cette série reprend ce principe.
Du bleu en socle, des inclusions d’orange ou de rose, une cire minérale et végétale un peu capricieuse.
Est-ce que je l’adore ? Non.
Est-ce que je l’assume ? Oui.
Bleu OFF, c’est une collection à part.
Le genre de parenthèse où on se dit « tiens, pourquoi pas »… avant de refermer le moule.

Bleu OFF
ou c’est la faute au bleu.
Une base bleue, dense, posée.
Et à l’intérieur, des filons. De rose. D’orange.
Comme dans une roche qui garde les traces de tensions plus anciennes.
Des formes franches, des inclusions nettes, une composition pensée dans l’opposition.
Je voulais du bleu, oui. Et je voulais que d’autres couleurs s’y glissent — volontairement.
Pas pour lisser. Pour déranger juste ce qu’il faut.
Bleu OFF, c’est une collection minérale et instinctive.
Une série unique, jamais reproduite.
Filon orange
Le bleu comme masse, l’orange comme fracture.
Une chaleur soudaine, comme une faille minéralisée dans un bloc glacé.
Ces bougies portent une tension vive, presque électrique.

Filon rose
Des formes plus douces, plus tendres — mais toujours contrastées.
Le rose s’insinue comme une veine délicate dans la cire bleue.
Un contraste sensible, pour les yeux et pour l’espace.